Extrait du journal

Un journal du matin relève, dans un long article, les quelques lignes que nous avons consacrées à la nouvelle pièce d'or.* Nous avons critiqué l'emploi du coq comme emblème héraldique de la France, et notre contradicteur prétend prouver que cet emblème est consacré par un grand nombre de médailles et d'attributs antérieurs à la Révolution. Nous ferons remarquer à notre confrère qu'il n'est même pas à la question. U ne s agit pas de savoir si le coq a été souvent employé pour figurer la France. Cela est indéniable. Mais dans la plupart de nos cités et dans les images qu'on fait passer sous nos yeux, le coq fait l'office, non d'une pièce héraldique, mais d'un simple rébus. Ce qu'il s'agit de démontrer, c'est que le coq mérite les honneurs que lui ortt'faits certains régimes et qu'on veut lui accorder à l'avenir. Sur ce point, nous sommes de l'avis d'un savant qu'on ne peut soupçonner de vouloir restaurer les fleurs de lis, M. Philippe Lebas, membre de l'Académie des sciences morales et politiques : « Nous ignorons, écrivait-il en pleine monarchie de. 1830, pourquoi dans le temps de la République et depuis la ré volution de Juillet, on a placé sur nos drapeaux l'image d'un coq. Si c'est comme-emblème de la vigilance et du Courage, nous n'avons qu'à applaudir; mais si c'est <^ue coq et gaulois s'explK...