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Le Figaro, 28 novembre 1925

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Le Figaro
28 novembre 1925


Extrait du journal

Alors je me sentais le cœur plein de tristesse, Et tandis qu'au'dehors le vent du soir geignait, Je me mis à songer avec quelle vitesse S'envolent nos printemps et comme ma jeunesse, Sans vie et sans amour, lentement s'éteignait. Hélas 1 je ne suis pas de ceux que nos misères D'un doigt discret à peine un jour effleureront Qui s'endorment aux bras des riantes chimères, Je suis de ces enfants qui naissent solilaires Et que nul ou bercecu n'a baisé sur le front. Je ne suis pas de ceux qu'une jeune maîtresse Sur son sein épuisé berce jusqu'au matin, Qui jettent à tous les vents ce qu'ils ont de jeunesse Et couronnés de fleurs, le verre en main, d'ivresse S'éteignent satisfaits au milieu du festin....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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