Extrait du journal

Un de nos premiers concerts parisiens, voisin du select restaurant Maire, possède en ce mo ment une arlisle liés brune, très grande, très callipyge, etqui porte un nom espagnol. Après ça, si vous ne la reconnaissez pus... Un rat decaveà la main, le gazier recherchait l’autre soir une fuite dans le concert ou elle lait applaudir ses roucoulades. Ce gazier frappe à la porte de la loge de l’artiste. Un colloque s’engage : — Uni est là ? — C'est le gazier, madame... Je recherche une fuite. — Une fuite! mais il n’y a pas de fuite dans ma loge, mon garçon. — Il faut que je regarde... J'ai des ordres... — Vous tenez absolument à regarder... puis que je vous dis qu’il n’y h pas de fuite... — Ce ne sera pas long. — Bon, attendez une petite minute... Puis, au bout d un instant, d’une voix clai ronnante : — Unirez! Le gazier pénétra dans le sanctuaire parfumé où la charmante procède à ses ablutions, et apparaît, chaque soir, à l'heure des changements de maillot — exactement à dix heures vingt : elle entre en scène à la demie, — devant son habilleuse (ah! que je voudrais être habilleuse) dans le costume d'Éve. Aux yeux du chercheur de fuites, s’offrit un spectacle inattendu qui eut ravi Rabelais et transporté au septième ciel notre cher Armand Silvestre : montée sur un...