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Le Français, 4 juin 1876

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Le Français
4 juin 1876


Extrait du journal

La séance est ouverte à deux heures et demie. Le procès-verbal de la dernière séance est adopte. 1\ Labllte dépose une proposition de loi relative à la codification successive des lois. SI. Rnthler rend compte des opérations •électorales pour l’arrondissement de Thonon (Haute Savoie), et propose l’admission de M. Folliet. Ces conclusions sont adoptées. 31. le ministre des finances dépose trois projets de loi d'intérêt local et le projet portant ouverture do crédits supplémentaires à divers ministères. L’ordre du jour appelle la discussion du pro jet de loi tendant à modifier les articles 13 et 14 de la loi sur l’enseignement supérieur. M. le ministre de l’instruction pu* bliaoe dit qu’il répondra d’abord a quelques reproches qui ont été adressées au gouverne ment. Il examinera ensuite les motifs qui militent en laveur du projet de loi. On ne peut que rendre hommage aux con victions qui se sont affirmées hier et respecter les scrupules d’une conscience chrétienne. L’orateur a toujours cru que la religion et la liberté devaient vivre ensemble et se prêter une aide naturelle, mais en restant chacun dans ta sphère. (Très-bien !) La jeune République de 1875, si elle veut avoir de longs jours, doit être non-seulement impartiale mais bienveillante pour la religion. — Elle a pour elle la majorité des raisons, il lui reste à conquérir la majorité des cœurs* — pour y arriver, il ne faut négliger aucun sa crifice. Le gouvernement sera le défenseur rigide des lois, des grands principes sociaux. Tout en faisant respecter les droits de l’Etat, il n’ou bliera pas que la République est le gouverne ment non d’une secte, mais de la France tout entière. (Très-bien !) L’orateur rappelle dans quelles conditions la loi de 1875 a été votée. Cette loi répondait aux sentiments libéraux de l’Assemblée et à des craintes sur l’état des études dans notre pays. ( Voir la suite de la Dernière heure à la troisième page.)...

À propos

Lancé en 1868, Le Français était un quotidien à la fois catholique et libéral. Tirant à seulement 4 000 exemplaires, son lectorat est toutefois toujours resté très limité. Absorbé par Le Moniteur universel en 1887, le directeur du Français publie néanmoins quelques numéros en indépendant jusqu'en 1898, afin de conserver la propriété du titre.

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