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Le Français, 19 mars 1873

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Le Français
19 mars 1873


Extrait du journal

Il y a encore trois semaines, un membre important du parti national-libéral, causant à Berlin dans un salon politique, disait : « 11 faut absolument que Bismarck trouve moyen de nous garder Belfort. C’est une position si importante pour nous! » Ces dispositions étaient générales dans la haute société politique de Berlin. A la même date, on déclarait très-haut qu’on laisserait 50,000 hommes en France jusqu’au der nier paiement. Si M. de Gontaut-Biron a obtenu que le gouvernement prussien souscrivît aux stipulations arrêtées dans le traité de samedi, c’est par la confiance qu’a inspirée à Berlin l’accord de M. Thiers avec la majorité. On a vu dans ce fait un gage de sécurité. Notre ambassadeur a mis le plus grand soin à prendre acte de tous les témoignages de confiance pour la France que le succès de la poli tique conservatrice provoquait de la part de i empereur ou du prince de Bisinaick. S’autorisant de ces témoignages, il a enfin pu déterminer la volonté de l’empereur et du prince dans un sens conforme à ses désirs et aux intérêts de la France....

À propos

Lancé en 1868, Le Français était un quotidien à la fois catholique et libéral. Tirant à seulement 4 000 exemplaires, son lectorat est toutefois toujours resté très limité. Absorbé par Le Moniteur universel en 1887, le directeur du Français publie néanmoins quelques numéros en indépendant jusqu'en 1898, afin de conserver la propriété du titre.

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