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Le Gaulois, 3 juillet 1905

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Le Gaulois
3 juillet 1905


Extrait du journal

La. triste possibilité d'une guerre a, soudain, ramené vers l'armée les regards de plusieurs qui, trop-volontiers, se détournaient d'elle. H me souvient d'une réunion publique, tenue au cours d'une période électorale, où un orateur déclarait que la force militaire constitué, en temps de paix, un ~sM.~et~MMM!;qu'une nation n'a pas besoin d'être gardée d'un péril qui n'existe pas, et qu'on trouvera toujours assez de soldats à l'heure de se battre, ~M~~Me ~OM~ Zg ~o?K~e e~ ~oMa~. Je conviens que ce langage audacieux ne parut convaincre qu'un& partie de l'auditoire, car il y eut tumulte et bagarre, et grande dépense., do mauvaises paroles. Quelqu'un, je ne sais comment, réussit à faire enten-dre ces mots « Vous avez beau être tous soldats, prenez garde de vous apercevoir, le jour où l'on vous attaquera, que vous êtes sans défense. Ne pas prendre soin do l'armée lorsque rien ne menace, c'est laisser se ruiner la digue antre deux inondations c'est vouer un peuple A 4a fatalité du désastre M. On hurla de plus belle. Puis on rentra chez soi. Aujourd'hui~ les circonstances sont din'érèn.tes, Un~sô.ufne inquiétant a passé sur jOLOus.Ah'~t "sil'ôn allaitavoir la guerre t. Voilà que toutes les humeurs redeviennent douées au soldat .en train d'astiquer ses armes. « Bon soldat, cher soldat t Notre ami, notre 61s, notre frère Rappelle-toi que nous t'avons toujours choyé. Nous 'avons fait, dans ton intérêt, des réformes au~perbes.Tu as pu croire, de ci de là, qu'on sa déu.ait de tes chefs et de toi-même. Non, non, tu as mal compris. Personne ne voulait que ton bien. Ne va pa~, maintenant, avoir des défaillances, manquer à la discipline, refuser d'obéir à tes dignes chefs, & tes excellents supérieurs. Petit soldat, oublie les malentendus sois reconnaissant des marques de sollicitude qu'on,t'a prodiguées.s n...

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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