Extrait du journal

Qu'une guerre, avec la Russie soit possible maintenant, c est une éventualité quon ne peut nier. Si nous totalisons le nombre de nos troupes, nous voyons qu'elles s'élèvent dans tout le royaume à 400,000 hommes. i Dans ce calcul se trouvent environ iSO,0')0 volontaires qui sont. on le comprend, imparfaitement disciplines et commandés par des 5 officiers plus dévoues que capables, et qui, par suite, ne sont pas de taille à rivaliser avec les troupes régulières. Ainsi qu'un écrivain 1 a déclaré récemment, il y a contact entre ces deux éléments, mais nullement union. De sorte que leur qualité ne peut pas être égale à leur nombre et à lesir valeur. Les autres forces se composent, de 100,080 gardes nationaux sédentaires, L'objection la plus sérieuse quon puisse élever contre eux c'jnsiste dans la manière dont ils sont commandés et dans ce fa.it'que28 jours par ao ne peuvent pas sufnrt) à discipliner un lonrd paysan ou à constituer une certaine utilité militaire. Cependant cet espace de temps aurait pu être mis à profit si on avait su s en servir. En ce qui touche les branches accessoires de notre organisation militaire, si, en vérité nous pouvons considérer comme un accessoire l'artillerie qui maintenant constitue la seule força au moyen de laquelle on gagne des batailles et on prend des villes, et avec laquelle des soldats sont battus sans avoir vd seulemsnt le visage do l'ennemi- nous devons dire qu elle est manifestement défectueuse. 186 canons de campagne, tel est le total de notre armement...