Extrait du journal

Elle baisa la mèche de cheveux qui était dans sa main et commença Monsieur le curé, vous êtes nouveau dans la paroisse et vous ne me connaissez pas. Tout le monde sait que je ne suis pas une voleuse. Mais mon fils. J'ai en un fils, monsieur le curé. Il a été tué à la guerre. Et ces cheveux que .vous, avez vus, ce sont les siens. Mon pauvre petit! Il m'aimait bien. Nous étions pauvres, nous n'avions,pas tous les iours de quoi mang-ër. Un soir. c'était la veille de la Noël, voyant que nous n'avions 'qu'un bout de miche pour nous deux, lolsque nos' voisins s'apprêtaient à réveillonner, et'que toute la montagne sentait, l'oie ,rôtie, mon fils partit tout à coup en grommelant des choses. Et il revint, une 'heure après, apportant un canard. » Tiens, maman! 1 Voilà,pour toi .dit-il. Nous allons bien souper, comme ies autres....