Extrait du journal

Mvers objets de teur exptoita~tton On n'a jamais tant parlé qu'on ne le fait depuis une semaine des Sociétés anonymes et des lois françaises qui les régissent. Il parait qu'en France, pour une certaine sorte de Société, ces lois sont bien plus sévères qu'en Espagne. Nous ne recherchons pas ce que la Société met en exploitation, si c'est !e sable qui est aux bords'des mers, ou les mines de la lune nous recherchons si !e quart du capital social a été versé et de que))e manière. Quand la somme est trouvée, il importe assez peu que l'on exploite l'actionnaire ou )e public de la manière qu'on voudra c'est affaire aux actionnaires et au pubHc de ne point se laisser ourirdes vessies pour des lanternes. Au demeurant, s'il y a des gens qui préfèrent des vessies à des lanternes, il faut qu'ils puissent suivre leurs goûts. En Espagne, la loi ne regarde pas s'il y a un capital elle s'enquiert ptutôt de la qualité des personnes qui se présentent pour former la Société et de 1 espèce d'affaires qu'elles vont entreprendre. Cette loi semble admettre en principe que, si les fondateurs d'une Société sont intelligents et honorables, s'ils ont quelque bonne entreprise, l'argent ne leur fera point défaut et" le public ne sera point trompé....