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Le Gaulois, 23 décembre 1891

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Le Gaulois
23 décembre 1891


Extrait du journal

Sans hésiter, avec sa franchise habituelle, il apporta plus d'une fois, aux entreprises de Jules Ferry, le secours de son éloquence, forçant les applaudissements de ses adversaires, sans perdre l'estime de ses compagnons de lutte. Le talent oratoire de l'évêque d'Angers assis sur une mémoire prodigieuse, sur une érudition colossale, était iait de clarté et d'entrain. Ses premiers discours portent encore la trace de la forme des sermons mais il lui fallut peu de temps s pour saisir les nuances qui séparent I& tribune de la chaire, et l'orateur sacré y Et vite place à un « debater a de premier ordre au langage précis, familier, sans être jamais trivial, et s'élevant très souvent jusqu'aux plus hauts sommets de Féloquence politique....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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