Extrait du journal

Les deux monuments; dont le spectafcle ,à travers les âges semble avoir le plus influencer lés hommes, sont, à deux millénaires dé distance, le Parthénon et Versailles. Sans doute Notre-Dame est plus sublime, et l'Arc-de-Triomphe encore, que l'oeuvre tranquille de Mansart mais nulle expression n'est définitive à l'égal du Château royal, nulle ne dit !avec autant de certitude la pureté de l'esthétique française ni la perfection de son goût. Et Meudon ou Saint-Cloud, Marly ou Saint-Germain, ne furent, délicates ou; superbes;, que des résidences peut Vérsailles, en sa grandeur mesurée, jai: la décision d'un symbole. Les siècles pieds se déroulent en l'admirant; et, si Napoléon l'évite, c'est que Versailâes est trop grand pour n'avoir pas été voulu par lui. Tous les pays en.souhaitent, chez eux une image et demandez par l'espace, aux plus lointains échos d'Amérique- ou d'Asie ce qu'il faut voir en' Europe, avant tout, et les lointains échos vous répondront « Versailles ». Il: n'y, a guère vraiment, pour détenirdans l'histoire une telle importance, que de seul Parthénon, qui s'offre dans la sagesse de son nom virginal à l'adoration du monde antique, lui qui enferme en ses 'colonnes la formule suprême de la beauté.. Mais, au lieu du ciel ardent de J'Attique, c'est ici le; ciel divers et léger où ifeS gris se dérapent, où les bleus 'dans la fin d'un jour d'automne qui peu à peu disparaît dans l'ombre, parmi la trouille rose dés feuilles qui sont mortes, ¡au 'clair! menu de la lune nouvelle, c'est, autour des bassins qui sommeillent, la langueur de Versailles....