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Le Gaulois, 23 novembre 1902

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Le Gaulois
23 novembre 1902


Extrait du journal

Ce jour fut le plus glorieux de sa courte vie, et ce discours le meilleur., II en nt d'autres,. moins -heureux, et ses incursions sur le terrain de là politique, qu'il connaissait' mal, furent moins judicieusement conduites que ses explorations. Les vues personnellement ambitieuses qu'on-lui a prêtées n'étaient cependant pas les .siennes et, cadet, il n'a jamais méconnu ce qu'il devait à son aîné. Mais il avait un indomptable besoin d'agir il se dévorait dans l'oisiveté, et quand il n'explorait pas, U fallait qu'il fit quelque chose, fût-ce des inconséquences. Parfois aussi il se jetait comme a plaisir dans des difficultés qui avaient pour origine non des fantaisies ou des besoins, personne n'avait des goûts plussimples, mais quelque entreprise chimérique à laquelle se rattachaient dans sa pensée de va-gues et grands desseins. Puis il se reprenait; \il se secouait, pour ainsi dire, et repartait pour quelque nouveau voyage, auquel il assignait~ .toujours un-but utile au pays....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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