Extrait du journal

Au lieu de reprocher puérilement aux Italiens leur ingratitude, au lieu de faire montre, a leur égard, d'un mépris que rien ne justifie, renonçons désormais à la politique sentimentale et examinons froidement quels rapports nous devons dorénavant entretenir avec nos voisins, au point de vue de nos intérêts réciproques. Avant tout, il importe que nous soyons persuadés d'une chose: quelle que soit fanimosité des Italiens contre la France, si leurs intérêts leur commandent un rapprochement, une alliance même avec nous, ils nenégligerontrienpourl'obtenir, dussent-ils faire violence a leurs sentiments les plus intimes. Les mêmes braillards qui ont crié sous les fenêtres de nos consulats A bas la France! Vivent les Vêpres siciliennes! sauront au besoin crier avec plus de/M~'a encore: < Vive la France Vive nos frères e...