Extrait du journal

Nous avons la nouvelle Jeanne d'Aire ïle M. de Bouhélier et celle de Charles Péguy. Et demain nous aurons la Jeanne d'Aire de François Porché, tandis que ces jours derniers Paris enguirlandé fêtait la Sainte comme il sait. Ainsi,elle :vit en nous, avec nous, et par une heureuse fugua d'auto hier même je me trouvais dans son village de Domrémy. Le même soleil qui éclairait ce tendre paysage de Lorraine, oÙ elle passait si mystérieusement recueillie, doucement r tombe sur les collines modestes, le bois chenu, les verdures calmes. Nulle étranger cette fois. Le cookisme des étés de Vittel ou de Martigny épargne encore ses curiosités profanes aux choses humbles mais sacrées qui vivent là. Et dans la caresse de ce délicieux air de France, si. près de cette Français© sublime, c'est une joie singulière* d'être en fraternité française....