Extrait du journal

Dans toutes ces vœux il y aà prendre et à laisser.Nbus ne croyons pas beaucoup au fonctionnement possible d'un conseil supérieur des. beaux-arts ni même à sa fondation. Les artistes sont des abstentionnistes que nous ne verrons pas d'ici à longtemps se ruant vers un scrutin, et moins encore acceptant comme coélecteurs les représentants de la critique auxquels its nient souvent toute compétence, et aussi les artisans d'art; un sculpteur, par exempte, ne pensant guère qu'un praticien soit son égal. La création de l'école du plein air serait. peut-être plus justifiée. En tous cas, M. Dujardin-Beaumetz a le droit de protester contre le rococo, et, comme on dit aujourd'hui, le coco des genres académiques. De même un nouveau théâtre lyrique s'impose. C'est une vraie dette d'honneur que l'Etat paiera ainsi aux malheureux, qu'il a pris l'engagement de ne pas laisser crever de faim en leur donnant des prix de Rome. En somme, te rapport de M.Dujardin-Beaumetzest bondé d'intentions presque toujours bonnes et quelquefois réalisables. C'est assez dire s'il tranche honorablement sur le fond commun des œuvres parlementaires; mais où redevient moins .original c'est quand il demande la suppression, de ta censure, car avec cette de notre ambassade au Vatican, c'est té desideratum qui a été te plus régulièrement couché sur le papier au Patais-Bourbon depuis vingt ans....