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Le Gaulois, 29 janvier 1860

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Le Gaulois
29 janvier 1860


Extrait du journal

Plus que la charte constitutionnelle de Louis XVIII, le litre de certain vaudeville est devenu une vérité : Paris s'amuse; Paris prélude au carnaval et écrit du bout de l'orteil sur le parquet des bals la préface chorégraphique ; du mardi-gras. Les fêtes de la saison ont commencé aux Tuileries : groupes de pierreries et touffes de beautés tourbillonnent là avec de tels flamboiements que l'œil s"y j trouble et ne distingue plus qui sont les diamants, ni qui sont les femmes. Le chroniqueur ne voit que du dehors ces splendeurs princières, mais son humilité n’en de- | mande pas davantage, et, comme a dit Hugo, c’est déjà ; pour nous une chose très-curieuse qu'une muraille der_ rire laquelle il se passe quelque chose. Le reste de la ville lui appartient d’ailleurs. ( luire les réunions bourgeoises,où l'on se trémousse après dîner avec la dame de la maison et ses demoiselles, tandis qu'un petit prodige Erard ou Pleyel, le plaisir a, chaque soir, cent caravansérails ouverts sur tous les points. On danse le samedi à l’Opéra; le dimanche, à la Porte-Saint-Martin ; le mercredi, au Casino; partout, toutes les autres nuits de la semaine. Le...
Le Gaulois 1857-1861

À propos

Le Gaulois est un hebdomadaire satirique ayant paru entre 1857 et 1861. Il est rendu célèbre par les portraits caricaturaux qu’il publie dans ses pages. Toutes les personnalités connues du milieu du XIXe siècle y ont été dessinées, notamment par les caricaturistes Étienne Carjat, Paul Hadol et Alfred Grévin. Malgré un succès initial, le périodique est en perte de vitesse dès 1859. La publication s’interrompe plusieurs fois et la rédaction est recomposée.

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