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Le Gaulois, 30 avril 1928

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Le Gaulois
30 avril 1928


Extrait du journal

La population parisienne s'est montrée plus particulièrement sage. Plus -près des pouvoirs publics, elle a mieux senti le péril'èt elle a réagi plus vigoureusement. Quelques beaux succès sont à enregistrer jusque dans la banlieue rouge, où le sinistre héros de la mer Noire est battu par le comte de Fels. Les communistes vont perdre une dizaine de sièges. Mais qu'on ne s'y trompe pas, le péril communiste a toujours été et reste dans la rue. Le péril parlementaire, c'est le socialisme. Blessé à la tête, puisque son chef, M. Léon Blum, reste sur le carreau, sa masse ne paraît pas entamée sérieusement et il reste une .menace sérieuse pour un gouvernement d'ordre....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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