Extrait du journal

En vertu des négociations entamées entre le ministère des affaires étrangères et le gouvernement autrichien, les conventions suivantes, à titre de réciprocité, ont été arrêtées : Jusqu’ici, ceux de nos navires qui, par suite d’avaries ou par force majeure, relâchaient dans les ports de celte puissance, étaient soumis à des droits divers que ne payaient pas les bâtiment autrichiens (ces droits, qui portent principalement sur le tonnage, s’élèvent, dans les ports de la Méditerranée, à enviion 70 c. par tonneau). A partir du 1er juin, il a été convenu que les bâlimens français, entrant en relâche dans les ports autrichiens, jouiront de l’immunité des droits. En outre, pour les bâ'imens entrant en pratique, les droits de ton nage étaient perçus suivant l’ancien mode de jauge française. Il a été arrêté que le mode de jauge prescrit par l'ordonnance du 18 novembre 18:0, elqui diminue, comme ou sait, le tonnage dans la proportion de 10 0(0, sera désormais appliqué à nos bàtiincus dans les ports de l’Au triche, La Gazette de la IIaute-4llcmagne attaque avec beaucoup d’aigreur les démarches qui paraissaient se faire dans le Luxembourg pour en gager les habitons à pétitionner en faveur d’une réunion douanière du grand-duché à la Fiance. Ce journal dit qu’il a la certitude que jamais on ne lolcierait une telle mesure d’hostilité envers l’Aliemagitc, en présence de Ir. garnison fédérale, et de la part d’un pays qui ne doit son existence qu’à la volonté de la confédération germanique. Sans entrer dans celle discussion, nous ne voulons faire ici qu’une remarque, la voici r Si l’Allemagne veut considérer le Luxembourg comme lui appartenant,ce qu’elle a le droit de taire d’après les traités, qu’elle cesse au moins le plus tôt possible de repousser de ses fi orniè res les produits du Luxembourg. Ses promesses à cet égard, toujours réitérées et jamais exécutées, n’einpêvheraient pas l’industrie et l’agri culture luxembourgeoises de mourir d’inanition....