Extrait du journal

prit sur la table un flambeau qui brillait, et, se dirigeant vers le trou noir que faisait la porte, il s’arrêta sur la première marche do l’escalier. Il sc tourna vers les hommes qui, légèrement déconcertés, mais sans peur tout de même, restaient immobiles, ne sachant pas trop ce qui leur arrivait. Venez, dit-il, et suivoz-moi de confiance. Nous allons tous sortir d’ici sans la per mission de ces messieurs de la police ? 11 descendit alors et chacun le suivit. — Toi aussi ? — Moi aussi. — Et l’ami Giraud ? — 11 passa lo dernier et tira derrière lui la porte qui so referma avec un bruit sec, comme fait une serrure bien ajustée, et il descendit avec nous. — De mieux en mieux! et toujours com me dans les histoires romanesques, vous voilà dans un souterrain? — Oui. Ou plutôt non, pas tout de suite. D'abord nous nous trouvons dans une vaste cave, admirablement construite, avec des piliers supportant de larges voûtes. Nous la traversons et, à l’autre extrémité, nous nous arrêtons devant un tas d’uuo demidouzaine de barriques. Sur un signe de maître Giraud, on so mit cri devoir do les enlever. La tâche éfàit facile : elles étaient videz. En un tour de main, la chose est fai te et nous démasquons une porte massive, solidement attachée au mur par des gonds énormes et une serrure de remarquable grosseur. Maître Giraud prend une de ses clefs, ouvre et s'efface le long du mur pour nous laisser passer....