Extrait du journal

Paris, lundi 6 avril. Monsieur le Directeur, Dans un de ses derniers numéros, Le Jockey, s’occupant de la question des départs, écrivait que la tâche du strier serait beaucoup plus aisée si, comme cela se pratique en Angleterre, les concurrents, placés à quelques mètres devant la starting-gate, s'en rapprochaient au pas. Vous avez cent fois rai.-on, et l'événement vient de le prouver. Hier, en effet, à Longchamp, les concurrents ne devaient pas dépasser une bande b’avilie, tracés à cinq mètres environ avant la sta rting-gate, quitte à revenir se ranger en arrière de 'ladite bande, en cas de faux dé/Kirt. Aussi, en dépit de lots nombreux, connu.' dans le prix de Ferrières et le prix de Mars, les départs ont été donnés dans des conditions très satisfaisantes. Il tant souhaiter que le stationnement des concurrents quelques pas devant des rubans devienne une mesure générale sur tous nos hippodromes. Les chevaux bien dressés auront ainsi sur ceux qui ne le sont pus suffisamment, un avantage dont ils sont privés avec l’ancien système. On peut dire, en effet, qu'avec La vieille méthode un entraîneur n'a pas intérêt à amener devant les rubans un animal dressé au départ. C"e

À propos

Jockey est un journal sportif illustré, dirigé par Aurélien Scholl lors de sa création au mois de mars 1865. Hebdomadaire, puis quotidien à compter de 1882, il tient sa longévité à sa capacité d'absorption d’autres titres sportifs tels que Le Derby, Le Turf ou Le Sport, avant de devenir en 1935 après une énième fusion Auteuil-Longchamp : journal de sport.

En savoir plus