Extrait du journal

nous avons fait état des diverses rumeurs qui circulaient à la Chambre. Depuis lors, exploité par les éléments de gauche et plus particulièrement par les socialistes, le bruit court avec une certaine persistance que le chef du parti radical — couvert de fleurs, mais « ligoté » par l’ordre du jour voté au congrès de Nantes — n’aurait pu que constater, avec de très vifs regrets, l’intransigeance de M. Doumergue. Dans cette hypothèse, les ministres valoisièns envisageraient de remetre, samedi prochain, leur portefeuille au président du Conseil. Et celui-ci, — toujours selqn la version socialiste — procéderait sans délai à leur remplacement, se réservant de dissoudre la Chambre, celte fois, avec l'assentiment sénatorial....