Extrait du journal

Car attester la fatalité dans vette catastrophe n’est rien dire. On invoquera, et on aura raison, la conjonction déplorable et peutêtre unique d’un brouillard qui désorganise les horaires, d’un départ saisonnier qui double les convois, du gel ou de l’incident d’appareillage fortuit qui paralysent les signaux, et peut-être de la défaillance passagère des réflexes d'un homme. Mais la fatalité, lût-elle exceptionnelle, a sa paçi circonscrite à l’avance dans lerf1-calculs des ingénieurs. Elle n’est que ce qu'elle est, une force immense, mais non orientée, qu'il appartient à l'homme d’affronter avec le maximum de patience, de gang-froid et de résistance morale....