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Le Journal de Paris, 2 septembre 1820

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Le Journal de Paris
2 septembre 1820


Extrait du journal

— M. le lieutenant-général marquis de Lfluristqn, pair de J 1 me, est paru poli aller prendre le commandement des '2‘ et 1 *>e divisions militaires qui lui a été confié par le Roi. La malveillance a pris occasion de là pour répandre les bruits les plus absurdes sur la situation de la ville de Brest. Nous pouvons assurerons lecteurs que, depuis les scènes tumultueuses dont nous avons rendu compte , et qui remontent au 17 du mois (hunier, la tranquillité puhlûjue n’a pas été troublée un seul ii slang a Brest. Les lois elles on ■ nuances du Roi y commandent I obéis- ■ sauce comme sur tous les autres points de la France. Au moment où nous terminons celle réfutation des faux bruits relatifs à la ville de Brest, nous apprenons que la malveillance les a déjà abandonnés, et qu’actuellement c’est à Lille. Metz et Strasbourg quelle elle fait voyager les insurrections et les révoltes. Ces 1 nouveaux bruits sont également ridicules et faux; ils tomberont ' d’eux-mêmes demain, comme ceux d’hier sont déjà tombes. ' Toutes ces villes jouissent d’une profonde paix....
Journal de Paris (1777-1840)

À propos

Tout premier quotidien français, le Journal de Paris est fondé par Antoine-Alexis Cadet de Vaux, Jean Romilly, Olivier de Corancez et Louis d'Ussieux, sur le modèle du London Evening Post. Il est édité par Quillau, au format in-quarto, le format courant des livres à l'époque. À l'origine, ses bureaux se situaient rue du Four Saint-Honoré à Paris (aujourd'hui rue Vauvilliers, dans le 1er arrondissement).

Il rencontre tout de suite un grand succès. En 1790, son tirage est de 12 000 exemplaires.

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