Extrait du journal

En vain les journaux de 31. Thicrs cl les feuilles- napoléoniennes ont-elles voulu donner une leçon au parlement, < I faire au suffrage unircrscl des libéraux et di s bonapartistes un appel capable de provoquer la dissolution de la chambre : les élimons de la majorité ont tenu bon chacun de leur coté, en même temps que l’enthousiasme populaire faisait défaut. En vain ces journaux ont-ils ouvert une souscription pour couvrir le déficit du vote parlementaire, ils se sont vus honteusement forcés de suspendre celle souscription et de tuer leur propre mesure, qui allait, du reste, mourir de sa belle mort. Voilà donc , dans la presse, les glorilicateurs de la mémoire impériale qui reculent devant une lactique parlementaire qui recule elle-même devant la crainte de faire de l’opposition antiminislérielle. Voilà M. Thicrs à peu près entre deux selles. Entretiendronsnous le peuple des divisions, des querelles, des comméra s du Siècle. du Courrier, du Constitutionim*!, du Temps, du .Messager, du Capitole, du Commette cl consorts, à Paris et dans les départeinens ? Essaierons-nous de dire par quelles raisons chacun d’eux a ouvert avec plus ou moins d’activité celte souscription, la fermeavcc plus ou moins de regret, ou la continue? Non ; nous avons trop de respect pour la raison et le temps du Peuple pour entrer dans celle confusion des langues, au milieu de tous ces intérêts et de toutes ccs préférences où nous ne voyons nulle part de principes Qu’il nous sottise de lui dire que c’est 31. Barrot qui s’est mis en frais épistolaires pour prouver que la cérémonie de l’inhumation serait plus solennelle émanant du gouvernement,...