Extrait du journal

Vers 15 heures, un ouvrier de Billancourt, M. Arnaud, se rendait à son travail, en traversant, comme de coutume, le bois de Boulogne. Pour couper au plus court, il empruntait une partie du bois particulièrement déserte et qui est connue sous le nom des « Réserves ». Situées de part et d'autre de la route du Pointdu-Jour, qui va des tribunes d'Auteuil à la Cascade, ces réserves sont constituées par des futaies très épaisses, où poussent des fougères de 1 m. 50 de hauteur. En outre, il n'y passe pour ainsi dire jamais personne, et les rares sentiers y sont encombrés de ronces et de branchages. C'est dire que l'endroit est propice entre tous à un acte criminel....