Extrait du journal

BERTIN. — Peu importe ! Ça sera peutêtre mon cas. Que sait-on? Si ma femme s'appelle Lucrèce et moi Almaviva, si c'est moi qui trompe, et que ma femme le sache, alors j'aurai le spectacle de ses inquiétudes, la grâce de ses soupçons naissants, l'âpre et savoureuse absinthe de sa jalousie, la bataille de sa surveillance et de ses reproches, et puis la dernière cartouche de ses baisers et de ses pleurs. Que de jolies choses à faire avec tout ça !. Et notez que ça ne peut se rendre que d'après nature? On n'invente pas la passion, il faut l'éprouver....