Extrait du journal

Puisque l'obligation où nous sommes de. protéger notre vie et d'assurer notre nourriture nous contraint sans relâche à d'abondants massacres d'animaux, ayons au moins la sagesse de ne point les multiplier sans nécessité ; évitons de nous faire un plaisir sadique de la souffrance des bêtes ; accordons sans doute à la science ce qu'elle exige, à cette expresse condition cependant qu'elle ne demandera rien d'inutile et qu'elle commencera, avant 'd'agir, par anesthésier les sujets de ses expériences ; ayons enfin pour les vieux serviteurs de l'homme, eux qui participent si étroitement à ses, travaux, qui s'épuisent à son profit, les soins qu'ils méritent et qu'ils n'obtiennent, hélas ! pas toujours. Combien d'animaux dont la vie. usée à notre service, n'est souvent qu'une lente torture !...