Extrait du journal

Tant à Paris qu'en province, où il me fut donné, ces mois derniers, d'enquêter sur les possibilités offertes aux jeunes d'apprendre un métier manuel — soient qu'ils en aient le goût, soit que, n'ayant pu satisfaire aux examens de passage, ils n'aient pas les ressources nécessaires pour continuer leurs études dans des établissements privés — partout les employeurs, industriels ou artisans, m'ont fait la même réponse : « Nous ne pouvons plus former d'apprentis, les obligations qui nous sont imposées par les conditions économiques, les lois sociales et les contrats collectifs nous accablent et découragent les meilleures volontés. »...