Extrait du journal

Il y a près d'un an que le prédécesseur du ministre actuel de la guerre a décidé que nos aviateurs militaires participeraient à "la campagne du Maroc ; voilà maintenant six mois qu'ils sont partis en vertu d'une décision de M. Millerand, et ils ne savent encore — c'est leur chef qui l'affirme en invoquant "n'o'n-libre de faits précis ,-. ni qui les comipande, ni qui .doit les ravitailler, d'après.quels tarifs ils doivent être payés. La section déviation du Maroc n'a ni ses projectiles, ni ses appareils de complément, ni lès automobiles, ni le personnel qui lui seraient indispensables. Les officiers en sont réduits à organiser des meetings à bénéfice devant lé sultan afin de pouvoir payer leurs mécaniciens ! Et ces exercices d'acrobatie représentent à peu près tçut ce qu'ils peuvent faire, parce qu'on les laisse, indéfiniment, sans moyens de faire autre chose. malgré les demandes réitérées des 'généraux qui ont réclamé leur concours, parce qu'en dépit des ordres les plus formels du ministre de la guerre lui-même certaines personnalités ou certains bureaux du ministère s'obstinent à ne pas vouloir de l'aviation au Maroc....