Extrait du journal

A peine sortie des comices, la Chambre s'est trouvée aux prises avec le plus désagréable des problèmes : chercher des ressources suffisantes pour faire face aux dépenses publiques formidablement accrues et surtout pour payer 'les intérêts annuels d'une dette que les événements avaient portée sur des sommets vertigineux. Un moment elle examina la possibilité d'un lourd impôt sur le revenu et même jeta un coup d œil' distrait vers le prélèvement sur le capital. C'est alors que les chambres de commerce vinrent à son secours. Elles lui offraient, sur un plateau d'argent, la panacée universelle, l'impôt idéal qui devait remplir les caisses du Trésor sans difficultés de perception et sans gêne pour le contribuable : c'était la taxe sur le chiffre d'affaires....