Extrait du journal

En relations avec nos camarades mexicains, j’avais pu, depuis assez longtemps, suivre leurs efforts et reconnaître avec joie qu’ils menaient leur œuvre avec autant d’habileté que de courage persévérant. Ils se sont tout d abord unis sur un programme réalisable assez large pour attirer à eux tous les éléments énergiques et généreux et, en même temps, assez précis pour donner au mouvement une base sociale. Il s’agissait bien, certes, d’abattre le « roi sans couronne », le tsar du Mexique, Porfirio Diaz, le féroce valet du capital américain, l’homme qui maniait comme une massue l’arme du Pouvoir, mais il s’agissait aussi, une fois ce pouvoir ébranlé. de profiter du moment pour accomplir une besogne pratiquement communiste et libertaire, détruire et, en mime temps, édifier....