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Le Matin, 10 septembre 1914

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Le Matin
10 septembre 1914


Extrait du journal

J'ai vu nos soldats Dans le grand élan de concorde de la famille française, chacun exception franes-fïieurs sans excuse s'efforce ̃.te Tendre service, d'être utile en que.que chose à la cause commune. Ceux que leur âge, hélas a depuis longtemps exclus de la liste des mobilisables ont encore à dépenser des- trésors d'activité. Il y a mieux à-fairé, à l'heure actuelle, qu'à palabrer .et à conférencier. Aussi avec quel empressement ai-je accepte de. me rendre non loin de Paris, à X. j dans la région où se poursuit la bataille engagée. Départ de Paris en auto, avec deux collègues; Brunet et Lemarchand, nous prenons la route de. Dans la grande banlieue, convois, estafettes, troupes, marchant allègrement au canon puis des autobus qui ramènent des blessés encore ardents de la fièvre de bataille et qui brandissent des casques à pointe et des fusils ^prussiens....

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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