Extrait du journal

'.L'assistance obligatoire est donc un progrès, moins -peut-être par elle-même que parce qu'elle achemine, le monde moderne vers l'organisation de ia prévoyance. Le principal défaut de.'l'assistance; facultative où obligatoire est de ne rien demander à celui'qui en; bénéficié. Sans doute la misère, comme; la souffrance,, est sacrée, et du moment qu'elle est le secours s'impose. Mais les budgets des communes^ aussi .bien que celui de l'Etat, ont des limites. Il n'y a pas de;finances capables de résister. à la charge qui résultera du- principe nouveau, je ne dis pas dans son application actuelle, sy 'en; crois certaines àpp'récïalitms optimistes, mais dans son extension inévitable. Qu'on le sache bien, plus on jettera dé millions dans le gouffre,' plus on augmentera la clientèle qui sollicite, des secours, et jamais on n'arrivera à y suffira...