Extrait du journal

Il y en a, comme dans tout palais qui se respecte. Pourquoi les portes secrètes et les recoins ténébreux seraient-ils toujours le privilège des -Piërrefonds, des Josselin ou autres Coucy ? Evidemment la Chambre ne possède pas d'oubliettes on ne voit pas très bien son vénérable président donner l'ordre de jeter M. Massabuau dans un cul de bassefosse. Mais elle a tout de même ses petits endroits mystérieux, à l'instar d'un quelconque de nos musées nationaux. On me les a fait visiter ces jours-ci, et c'est l'écho de cette visite que je vous apporte, pour vous distraire un peu 'de la Joconde. Voici, par exemple, la salle des séances y a-t-il salle qui ait l'air plus honnête et qui respire davantage la franchise ? Ne vous y fiez pas grimpez plutôt l'escalier qui conduit au fauteuil de M. Bnsson et approchez-vous de la grande tapisserie à laquelle il tourne le dos. Vous voilà devant le bureau de M. Pierre, l'aimable secrétaire général de la présidence et l'éminent auteur du fameux Traité de droit parlementaire Soulevez le bas de la tenture, comme je l'ai fait moi-même. Vous verrez une petite boîte dorit le couvercle ouvert laisse apparaître quatre boutons électriques. C'est là le signal d'alarme....