Extrait du journal

Il s'ensuit que le principe élémentaire de toute hygiène, privée ou publique, sst d'éviter l'entrée de ces parasites dans notre corps, de purifier plus ou moins les objets que nous touchons, les aliments. que nous ingérons et l'air que nous respirons..Mais, par une assez singulière indifférence, alors qu'on s'est attaché avec le plus grand soin à stériliser l'eau, les aliments, les objets de vêtement, les habitations, on a presque complètement négligé la stérilisation de l'air, de sorte que, sans qu'on cherche à s'y opposer, nous respirons tous un air. très chargé de germes et par consé-1 quent d'ennemis. Si l'on éclaire une chambre obscure par un mince rayon de lumière, on voit danser des myriades de corpuscules, brillants c'est l'air im';pur que nous respirons sans cessé. Certes, ces germes sont peu toxiques en général, et on ne saurait dire que beaucoup de maladies sont produites par eux. N'y eût-il pourtant que la tuberculose, ce serait assez pour nous engager sinon à stériliser absolument l'air, ce qui est en pratique à peu près'impossible,. du moins à le purifier en diminuant le nombre des microbes et des moisissures qu'il contient....