Extrait du journal

C'est, si l'on veut, un progrès car, il y a quelques semaines à peine, le chancelier Hitler laissait entendre à des confidents que jamais l' Allemagne ne re'prendrait sa place à la S. D. N. Elle l'offre, aujourd'hui, moyennant, évidemment, une concession capitale, à savoir l'abandon des clauses du traité de Versailles réglant le Statut, ou le transfè'rement du territoire plébiscitaire. Ne manquons pas cette occasion de consigner l'historique d'une négociation qui, je crois, n'a pas été très bien comprise. Ce malentendu s'explique par un souci de discrétion condition < dé succès en pareille matière et la multiplication des euphémismes. Il est permis de dire, aujourd'hui, les choses beaucoup plus simplement. Le conseil de la < s;D.N. et la France, seule, parmi les membres de cette assemblée, directement intéressée à l'affai- i re. avaiént deux manières d'assurer la liberté du vote des habitants de la Sarre et leur entière 2 sécurité après la proclamation i des.résultats 1° La constitution d'une force armée internationale maintenue dans le territoire pendant un laps de temps dont la durée aurait été laissée à l'appréciation du conseils...