Extrait du journal

Il y, a une saison traditionnelle de l'artichaut, il y en a-une de la tomate, les deux coïncident d'ailleurs. Or, celles-ci sont, en fait, passées inaperçues du grand public. Pareillement, pour le raisin. En dépit d'une récolte que maints échos locaux 'assurent abondante, le marché parisien en est sevré depuis une quinzaine Les pommes. les. noix, fruits de saison', qui avaient accès à la capitale l'an dernier, paraissent en être bannis cet automne. Lies figues fraîches ont fait une furtive.1 et météorique, apparition. Pour les figues sèches, pour les dattes, dont la saison se situe un peu plus tard, aucun espoir ne nous est, dès à présent, laissé. Force est donc à l'opinion publique de constater; que cette armée. malgré la production redevenue quasi normale, malgré l'organisation méthodique de?, échanges, malgré les contrôles officiels ce tous ordres, le consommateur parisien est moins bien traité que l'an dernier. Le marché noir est, sans doute; à l'origine de cette pénurie. Mais esMl- décidément invulnérable ? SES TROIS ENFANTS LE MÊME JOUR L'aîné meurt à l'hôpital, les deax autres...