Extrait du journal

déjà bien des tempéraments, bien des ménagements, bien des concessions dans Benvenuto, dont ils font même la faiblesse et ont sans doute causé la chute bien plus que des audaces — comme la scène étinceiante du Carnaval — qui, mieux soutenus, eussent peut-être enlevé la partie et forcé le triomphe. Sans remonter tout à fait si haut, M. Boschot signale, dès la quarantième année de son héros le « crépuscule » de ce romantique. C'est qu'au fond le romantisme de Berlioz n'a été qu'une phase de son opportunisme essentiel, phase violente, phase agressive, phase amusante aussi, brillante, éclatante, mais phase qui n'a pas survécu à l'avènement de ce « juste milieu »....