Extrait du journal

Or, la fin de l’insurrection crétoise semble en fait amoindrir les éventualités de dangers prochains. Ce qui aurait créé le péril le plus immédiat et le plus réel, ç’et été que l’insurrection, en se prolongeant, eut fourni à la Grèce l’occasion de continuer à l’assister en hommes, en munitions, en argent, soit ouvertement, soit clandestinement, car la Turquie aurait trouvé là un motif suffisant pour une dénonciation de guerre. Mais l’insurrection crétoise terminée, la Grèce peut facilement effacer sa politique agressive ; elle peut l’effacer assez pour que tout se borne de pari et d’autre, pour le moment, au maintien réciproque de l’interruption...