Extrait du journal

tes et les plus fructueuses confron tâtions d’opinions; qui favorisa l’es sor spirituel du peuple; et qui râle aujourd'hui parce que nous avons tous — ceux de droite comme ceux de gauche, comme ceux du centre — abusé de sa magnanimité, de sa tolérance, de son insouciance, lien plus que par vice congénital. Mais ce qui m’émeut le plus, est oc bien sa fin, sa mutilation tout c.u moins, ou bien la crainte de la fin ou de la mutilation de cette liberté Indulgente à cellc d'autrui qu’elle nous accorda ? Est-ce le peu de bien qu'il nous fit ou la possibilité qu’il nous lais sait de travailler à l'expansion de notre idéal ? Je ne puis m’empêcher de songer que deux dates historiques marquent l'apogée du parlementarisme : 1914, 1939. En 1914, il n’a pas évité la guerre. En 1939. il l'a presque provoquée. En tout cas, il n'a rien fait pour l’éviter, ayant laissé carte blanche au gouvernement pour décider du sort du pays. A veille de chacune de ces d?ux tragédies le socialisme avait le vent en poupe. Au lendemain de chacune d’elles le socialisme recule, meurtri, deso rienté. frappé par la scissioii. La défaite et la victoire ont pour lui les mêmes effets....