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Le Mot d’ordre, 1 novembre 1918

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Le Mot d’ordre
1 novembre 1918


Extrait du journal

— Je m’étais promis de ne pas vous en dire plus long, mais puisque vous saisis sez un mot qui pourrait exciter les doctrinaires, je préfère vous donner encore quelques clartés. Je veux transformer, en les rendant plus commerciales, non seulement les méthodes de production, mais aussi les méthodes d’action administrative. L’intervention de l’Etat — disons mieux : sa collaboration avec les agriculteurs — devra perdre le caractère bureaucratique et didactique qu’elle a eu jusqu’à présent. 11 faut que F Etat et les agriculteurs soient pour ainsi dire les tenants et les coopérateurs d’une même entreprise. Les représentants de l’Etat, ceux qui sont aujijurd’hui les fonctionnaires sédentaires ou mobiles de l’agriculture, doivent en devenir en quelque sorte les agents commerciaux, les guides. La direction manufacturière et technique de chaque entreprise agricole étant exercée par l’exploitant, elle aura son orientation commerciale et industrielle au ministère même de l’agriculture. En un mot, on demandera à l’agriculteur de produire abondamment ; et on l’y aidera non plus par des aumônes budgétaires, mais en créant des débouchés pour ses produits et en les agrandissant sans cesse......
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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