Extrait du journal

S’il y a dans ces nouvelles une grande part d’exagération, elles ont cependant un fond de vérité. Il est exact que la convention passée entre l’Etat français et le chemin de fer de Djibouti déplaît au négus et il n’est pas douteux que le lieutenant colonel Harrington, en fidèle serviteur de son pays, s'est appliqué a la lui rendre suspecte, a lui démontrer qu’elle donnait à la France une sorte de mainmise »ui la pat lie le I \byssinle que la ligne doit traverser. D’après le témoignage du tournai des Débuts, il ne parait pas que notre dibiomatie ait su faire échec à ces menées. « il est exact, dit notre confrère, que le négus a mal pris certaines clauses de la dernière convention du chemin de fer. relatives à la partie de la ligne située sur le territoire éthiopien. Mais, c'est qu’on n’a pas eu soin de les lui expliquer. La publication de la convention par le Journal officiel n'aurait été précédée par aucune action diplomatique à Addis-Ababa, tandis que celle qui la suivie n’aurait pas été précisément heureuse, et l’on remarque que notre ministre à la cour de Ménélick re vent actuellement en Fiance »....