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Le Mot d’ordre, 30 avril 1882

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Le Mot d’ordre
30 avril 1882


Extrait du journal

Ce n’est pas par de telles dispositions qu’on arrosera les progrès do la prostitue- j lion. Tant que 1 homme ne pourra pas par | par la suppression du maintien sous les dragon travail subvenir à son existence et à dette de sa famille, tant que la femme gagnera un salaire dérisoire, tant qu’il y aura en perspective pour l’ouvrière l'honnêteté avec la misère el la faim pour compagnes, ou de quoi manger tous les jours avec un peu d’argent dans la poche pour se donner de temps en temps une bombance avec un homme aimé, la proudilution étendra son filet sur les classes déshéritées., Ce n'est pas en faisant une loi nouvelle, c’est en détruisant bien des luis anciennes qu'on diminuera la prostitution, car on ne détruira jamais complètement cette lèpre vieille comme la utilisatint éternelle comme l’humanité....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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