Extrait du journal

On lit dans le Courrier du Centre : A la suite des instructions données par le ministre de l’intérieur, après la session des conseils géné raux, les conseils municipaux de la Haute-Vienne ont été convoqués pour délibérer sur la création de ressources destinées à concourir à l’achèvement des chemins de petite vicinalilé dans une période de dix ans à partir de 1869. Les conseils municipaux se sont empressés de ré pondre aux désirs de l’administration, et la plupart ont déjà voté des sacrifices considérables, qui se ront certainement pris en considération par le Gou vernement et le conseil général lorsqu’il s’agira de répartir entre les communes les subventions de l’État et du département. Une session extraordinaire du conseil général aura lieu vraisemblablement avant la fin de l’année pour celte répartition. Mercredi 21 octobre, M. Biais, maire de Saint-Médard, se rendant d’Angoulême à son domicile par la voilure publique, descendit à Kouillae et monta ensuite avec M. le maire d’Auge dans la voilure de ce dernier. Arrivé près du village de la Folie, commune de Bonneville, dans une pente rapide, le cheval s’est abattu, et M. Biais, précipite hors de la voiture, est tombé violemment sur le sol, la tête la première. Relevé par son ami, M. Boucherie, il a pu remonter en voilure ; mais les cahots lui causant d'intolérables douleurs, il est re descendu un instant après et s’est ache miné à pied jusqu’à deux cents mètres en viron de Saint-Médard ; là, il s’est affaissé sur lui-même et est resté sans mouvement. M. Boucherie (tant allé chercher du se cours. on a placé le blessé sur un fauteuil pour le ramener chez lui Un médecin, qui avait été mandé en toute hâte, a constaté une fracture au crâne ; aussi, malgré les soins qui lui ont été prodigués, M Biais a expiré hier matin, à onze heures. Il était âgé d’environ quarante-deux ans. (Charcutais)....