Extrait du journal

voir M. Janvier chercher une rosière est navré. Il demande à tous les échos : « Une rosière ! une rosière ! » S'il n’était pas fâché avec le « Nouvelliste » depuis ce jour de novembre où il eut l’insigne maladresse de se travestir en Fra-Diavolo, il nous demanderait d’insérer la petite annonce économique : « On demande une rosière, etc... » Depuis déjà pas mal d’années, un legs institué par M. Provost doit être attribué à une jeune fille de Rennes, orpheline de père ou de mère, et dont la conduite est digne d’éloges. Jusqu’en 1922, on désigna facilement chaque année la jeune lauréate qui était baptisée rosière, que le maire embrassait, pour qui la Musique municipale jouait et qui — si nous avons bonne mémoire — assistait à une messe célébrée en souvenir du généreux donateur. Or, en I&22, il n’y eut pas à Rennes, une seule candidate au legs Provost... Si bien qu'en 1923, lu maire cherche deux rosières, une pour 1922 et une pour 1923... et il ne les a pas encore trouvées, et il est déso lé. et toute la ville est désolée avec lui... Ce n'est, est-il besoin de le dire, pas que Rennes manque d’admirables jeunes filles orphelines qui se dévouent à leur famille, qui sont absolument dignes de la faveur ti’un legs... Mais pas une jeune tille ne veut être rosière... Je parle de celles qui luit digues de l'ètre, qui sont respec-...