Extrait du journal

M, Hervé dans le Soleil et d’autres pu blicistes ont beaucoup admiré le passage du manifeste où M. le comte de Paris pro met l’aman aux petits employés de la Répu blique. — C’est la première fois, disait même l’un des thuriféraires du Prétendant royal, que des paroles de pardon et de générosité sont jetées dans nos ardentes polémiques. Eh bien, cette assertion est complète ment erronée. Le Petit Caporal qui est, un organe non seulement impérialiste, mais aussi dynas tique, avait, — il y a deux ans jour pour jour — tenu le même langage. C’était le 30 septembre 1885. Dans un article intitulé Un rêve, nous supposions que le coup d’Etat était un fait accompli et que, sans s’en apercevoir, Pa ris était passé, en quelques heures, de la République à l’Empire. Et voici la proclamation que nous avions imaginée, proclamation que les habitants devaient lire partout à leur réveil : « » ...