Extrait du journal

inévitable ; il peut se faire qu’elle n’éclate^pas, il faut le souhaiter ardemment, mais c’est presque impossible : quand on prend deux province^ à un peuple, c’est comme si on s’engageait à avoir la guerre toujours présente. Elle est là. la guerre ! On les reprendrait qu’elles seraient dès le lendemain n un prétexte. Pour s’assurer leur possession, il n’y a qu un moyen c’est de ré duire la France à néant. Ge sont là les pensées qui hantent I esprit nos ennemis ; il faut nous y accoutumer nous-mêmes. A chaque instant du jour et de-la nuit nous ne devrions pas avoir oir d’autre souci que celui-là : refaire l’armée, refaire les finances, préparer les [hôpitaux. Quand en pense autre chose, on devrait rougir de ; soimême. (Applaudissements.) Pour rien au monde, je ne voudrais intra...