Extrait du journal

ne pourrait amener que d’excellents résul tats, et c’est dans ce but que je mis M. Besson en rapport avec M. Mazel, que je savais avoir de nombreuses relations dans le monde de la presse. Pour me résumer, j’affirme que je suis uniquement venu à Valence pour faire la connaissance de mon cousin ; que s’il a été question, entre nous, des Chartreux, ça été simplement pour dé plorer leur départ : d’où il résulte qu’à au cun moment je ne lui ai tenu les propos qu’il m’a prêtés dans les déclarations qu’il vous a faites. El M. Guerre remet à M. de Vallès un certain nombre de lettres afin d'établir qu'il était, avant le 1 4 mars, en correspondance assez suivie avec M. Audier. On s’écrivait « cher monsieur » avant celte date ; on se dit « cher cousin » après. M. Audier est alors invité à répondre à M. Guerre. Il le fait, après avoir donné au juge lecture de la lettre suivante : Taverne des Dauphins, Grenoble, If» mars 1903. « Mon cher cousin, J’ai trouvé ce mal in, en rentrant de Pontcharra, vos télégrammes. A mon retour de Valence, j’avais pris connaissance d'une lettre de Paris m'infor mant des négociations en cours; d'où je n’ai pas cru devoir vous télégraphier, comme il avait été convenu, pour le cas où votre pré sence eût été nécessaire. Une nouvelle lettre reçue ce matin m’in forme qu’il n’y a pas lieu de donner suite à des démarches, la décision étant prise de s’en aller (sic), quelle que soit la décision qui interviendra. Il y a, dans ce qui m’est écrit, un point obscur: quoi qu’il en soit, je rentre à Paris mercredi soir, et, suivant ce que j’aurai appris, je vous écrirai, et vous pourrez. être r intermédiaire tout désigné. Vous m'excuser»1* du souci que je vous ai occasionné à vous faire connaître la si...