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Le Petit Journal, 2 décembre 1879

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Le Petit Journal
2 décembre 1879


Extrait du journal

vous plus conciliants. — Impossible ! fit d'Asti. ' • Le comte fit mine de s'éloigner. — Alors n'en parlons plus, dit-il. D'au» très que vous seront moins exigeants peut» être... — N'y comptez pas. - ... > — Alors j'y renoncerai. Il fit deux ou trois* pas en avant, sachant bien que les deux coquins étaient à sec et ne le laisseraient point partir ainsi. — Mais vous, interrogea Lacaille, vous ne nous avez pas dit combien vous voulez donner... — Il ne s'agit pas de ce que je veux, mais de ce que je peux donner, repartit hypocri« tement le comte. — Le mot importe peu, puisque le résul tat est le même. Voyons, parlez... iriez*vous bien à quarante pistoles ? — La moitié on , rien n'est possible, répondit nettement M. de Lapeyre. Et tout en discutant, il.continuait d'a vancer lentement ver s Paris. Après avoir longtemps marchandé, le comte promit enfin vingt-cinq pistolès.Les deux aventuriers, craignant de perdre àette occasion exceptionnelle de se remettre à flot, acceptèrent enfin la proposition qui leur était faite. M. de Lapeyre leur compta immédiate ment dix pistoles et s'engagea à verser les quinze autres s dès que l'obstacle aurait cessé d'exister. »...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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