Extrait du journal

tait l'escalier du corps de bâtiment affecté aux chambres correctionnelles et où se trouve le bureau des'easiers judiciaires. Le garçon - de bureau qui le reçut lui de manda : — Que voulez-vous, monsieur ? — Un extrait de mon casier judiciaire, — répondit Jules. — Avez-vous fait une demande sur papier timbré ? • — La voici. — Avez-vous des papiers constatant votre identité? — Voilà mon'acte de naissance et les actes de décès de'mon père et de ma mère. Le garçon de bureau avait lu le nom du demandeur. „ Il s'inclina. — Monsieur le comte,.— dit-il, — voudra bien prendre la peine de repasser demain à la même heure. — Ne pourrais-je avoir tout de suite la pièce en question ? — répliqua Jules, j'en ai, aujourd'hui même, absolument besoin..» — C'est bien difficile ... . —Vous m'obligeriez énormément en fai sant pour moi l'impossible... je vous en té moignerais ma reconnaissance... Ces paroles ouvraient au garçon de bureau la perspective d'une large gratification. — Cela dépend des employés plus que de moi... —répondit-il en souriant. —Cepen dant je vais essayer de donner satisfaction à monsieur le comte. Et il entra dans les bureaux. Lvnr Au bout d'un peu moins d'un quart d'heure il reparut,non plus souriant mais rayonnant. 11 avait obtenu qu'un employé complaisant s'occupât séance tenante de la recherche à faire, et il apportait la feuille d'extrait. JEllé était blanche, et cette blancheur four»...